PORTRAITS

Bachar Al-Assad, candidat à la succession de son père

Bachar Al-Assad, né en 1965 à Damas, a succédé à son père à la tête du régime syrien en 2000. Fils cadet de Hafez Al-Assad, il commence ses études à Damas, puis part étudier l’ophtalmologie à Londres. En 1994, son frère ainé, destiné à remplacer Hafez Al-Assad au pouvoir, meurt dans un accident de voiture.

Bachar devient alors candidat à la succession de son père, et rentre en Syrie immédiatement. Il commence dès lors l’apprentissage du pouvoir en effectuant des missions pour le gouvernement syrien. Il intègre aussi l’académie militaire de Homs, et deviens colonel en 1999.

En juin 2000, Hafez Al-Assad décède. Le parlement syrien décide alors d’amender la constitution afin d’autoriser Bachar à devenir président a son tour. L’âge minimum pour diriger le pays change alors de 40 and à 34 ans. En juillet 2000, candidat unique a la présidence, Bachar Al-Assad est élu président par referendum. En 2007, il est réélu pour un second mandat de sept ans.

Une vague de ‘libéralisation’ marque le début de la présidence de Bachar Al-Assad. il supprime l’état d’urgence en vigueur en Syrie depuis 1963, libère plusieurs prisonniers politiques, réduit la censure, et tente de moderniser le pays, chose difficile face à l’opposition d’anciens membres du régime, restés très conservateurs et autoritaires.

Sur la scène internationale, Bachar El-Assad joue depuis 8 ans un rôle de plus en plus important. Il commence en 2003 par s’opposer aux américains vis-à-vis de l’invasion de l’Iraq. Entre 2001 et 2005, il retire les troupes syriennes stationnées au Liban depuis la guerre civile libanaise suite aux pressions internationales après l’assassinat de Rafic Hariri. Il continue cependant de soutenir la présidence d’Emile Lahoud, pro-syrien, dans le pays. Il est aussi accusé par les Etats-Unis de soutenir des mouvements dit terroristes tel que le Hezbollah, le Hamas, le Jihad Islamique, ainsi que le régime Iranien.
De manière plus positive, Assad semble aussi vouloir privilégier le dialogue. Depuis le début de l’année 2008, les relations tendues de la Syrie avec Israël semblent se dénouer doucement. Bachar Al-Assad a en effet engagé son pays dans des négociations avec Israël par le bais de la Turquie. De même, les tensions avec la France, s’apaisent aussi ; Assad a engagé la Syrie dans l’union pour la Méditerranée, projet lancé par Sarkozy en juin 2008. Finalement, Assad envisage également de créer de nouveaux liens avec le Liban. Pour la première fois une ambassade syrienne dans le pays du Cèdre est envisagée.

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